Résistant blessé par balle lors de la libération de Paris en Aout 1944
- alexandredupont172
- 4 sept.
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Dernière mise à jour : 22 nov.
Dans ce post, je vais vous partager l'histoire de mon arrière grand-père,
Georges Evrard est né le 3 février 1911 et passera l'entièreté de sa jeunesse à Paris.
Il sera ensuite mobilisé dans la Marine pour effectuer son service militaire en avril 1932 où il sera affecté en tant que matelot de 2eme Classe au 1 er Dépôt maritime de Cherbourg. Il sera renvoyé chez lui en mars 1933 avec un certificat de bonne conduite " Accordé". Il sera ensuite mobilisé en mars 1940 dans la même unité à Cherbourg, pour être fait prisonnier le 19 juin 1940 dans cette même ville. Il sera d'abord interné à Saint-Lô Bellevue avant d'être déplacé au Stalag III D à Berlin . Il y sera libéré en décembre 1941 et pourra retourner chez lui ( Rapatriement des matelots) .

En Janvier 1942, il ira sur Paris afin de travailler dans un commerce appelé " Au Bon Marché" dans le 7ème arrondissement. Il y restera jusqu'au 16 Février 1943, date à laquelle il deviendra Gardien de la Paix à la Préfecture de Police de Paris.
Ce n'est qu'en Aout 1944 qu'il refera apparition pour défendre la Capital Française. En effet il s'est porté volontaire pour rejoindre les Forces Françaises de l'Intérieur le 18 aout 1944 soit un jour avant le début de la bataille, en effet ce jour-ci était marqué par une grande grève générale des ouvriers. On apprend à travers divers documents et attestations qu'il a fait parti du groupement de résistance de la Préfecture de Police de Paris depuis les premières heures de l'insurrection de la ville lumière ( Le Mouvement de la Police Parisienne, Corps Francs du 5ème secteur sous les ordres du Commandant SAFRAN) . Les 19 et 20 Aout 1944 il a participé au "nettoyage" du Boulevard Saint Michel. Il a ensuite été posté à la barricade du Petit-Pont le 21 Aout 1944. C'est là où il sera blessé le 21 Aout 1944 ( son premier jour sur la barricade) par un side-car Allemand recevant une balle dans le mollet droit.


Il sera cité à l'ordre de la brigade en 1945 sous l'ordre Général Numéro 267 :
-"Combattant courageux, le 21 aout 1944, sur les barricades du Pont-au-Double, au cours de l'attaque d'un side-car ennemi, a été grièvement blessé."
-" Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre avec étoile de bronze"
signé : Général Koenig


Il finira la guerre à L'Hôpital, en effet Georges a d'abord été hospitalisé à la Maison de Santé du Gardien de la Paix du I2 Septembre I944 au 30 Septembre I944, il a ensuite été dirigé sur la maison de convalescence de Sevran jusqu'en juin 1945.





Décorations
Pour ses actions et blessures lors de la Libération de Paris, Georges sera décoré de 5 décorations Françaises :
La Croix du combattant volontaire de la résistance
La croix de guerre 39-45 avec étoile de Bronze ( citation 1945)
La croix de combattant volontaire 39-45
La Croix du Combattant
La Médaille commémorative de la Geurre 35-45 avec les agrafes "Libération" et "Défense Passive"




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